De nos jours, j’ai l’impression que la patience est une qualité que tout le monde souhaiterai avoir, mais est incapable de posséder. Nous vivons dans un monde où tout va très (trop) vite, et où la patience n’est plus réellement nécessaire. Des réseaux sociaux aux fastfood, personne n’attend, tout est instantané. Pourtant, tout n’a pas été changé, ce qui explique l’importance de cultiver cette incroyable qualité.

Qu’est-ce que la patience ?

Le dictionnaire nous offre trois définitions très intéressantes :

  1. Aptitude à ne pas s’énerver des difficultés, à supporter les défaillances, les erreurs, etc.
  2. Qualité de quelqu’un qui sait attendre avec calme
  3. Persévérance, constance à faire quelque chose, à poursuivre un dessein

La patience est donc une excellente qualité, qui nous pousse à attendre avec calme et persévérance le résultat d’une situation. Bien souvent, la patience n’est pas innée. On peut facilement observer l’impatience chez les jeunes enfants, qui veulent tout, tout de suite ! Pourtant, en grandissant, nous apprenons assez vite, que pour beaucoup de choses, être patient vaut le coup.

Comme toute qualité, la patience peut être apprise, et doit être pratiquée. On enseigne souvent la patience aux enfants, en leur demandant d’attendre leur tour pour un jouet ou que le repas soit prêt. L’humain à une tendance à apprendre assez facilement lorsqu’il y a quelque chose à “gagner” à la fin de l’apprentissage. Et même si nous ne sommes pas forcément tous d’accord sur la validation de cette méthode d’éducation, on a, j’en suis certaine, tous utilisé, au moins une fois cette “technique”.

En tant qu’adulte, nous avons le devoir (pour nous et pour les autres) de travailler notre patience. Évidemment, il est important d’y aller petit à petit. Si tu n’as pas l’habitude d’être patient, commence doucement. Voici quelques exemples simples. Prépare une pâte à pizza au levain, et attends une nuit entière avant de pouvoir la déguster. Plante une graine, et observe la pousser. Va dans la nature, et attend sans bruit qu’un animal passe. Lèves-toi assez tôt pour aller observer le lever du soleil, etc.

Est-ce que perdre patience entraîne réellement la perte de la bataille ?

Lorsqu’on perd patience, on devient de facto impatient, ce qui est considéré comme une “mauvaise” qualité. Pourquoi ça ? Lorsque nous sommes impatients, nous sommes égocentré sur nos besoins, nos envies, nos problèmes. On a tendance à ne pas prendre en compte les raisons qui font que notre besoin n’a pas encore été satisfait. L’impatience entraîne souvent une prise de décision non réfléchi, avec des conséquences parfois dramatiques.

Il est évident qu’il existe différents niveaux d’impatience, en fonction de la situation. Perdre patience ne signifie pas forcément la perte de la bataille, mais assurément un changement de bataille. Lorsqu’un parent perd patience avec son enfant, il y a de grande chance que ce qui se passe ensuite ne soit pas la réponse idéale. Lorsqu’on perd patience au travail, à l’école ou en famille, on change alors la dynamique mise en place. La patience entraîne beaucoup plus de tolérance, de réflexion et à long terme plus de respect et d’amour. Ce qui manque, selon moi, cruellement dans nos sociétés actuelles.

Apprendre à être patient, nous ouvre les portes d’un nouvel univers. Nous autorisant à rêver grand, tout en sachant qu’il faudra sûrement être patient. La patience envers nous-mêmes, nos proches, nos amis, nos collègues, nos patrons, nos voisins, change drastiquement nos relations, pour le meilleur.

Dans quel domaine penses-tu avoir besoin de travailler ta patience ? (Professionnel, familial, personnel, environnemental…)


” Perdre patience, c’est perdre la bataille. “

Mahatma Gandhi
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