On a tendance à utiliser une de ces deux méthodes, régulièrement dans nos vies. Le problème, c’est qu’aucune des deux n’est équilibré. Pour démontrer mon propos, je vais utiliser une de mes métaphores. J’adore utiliser cette méthode, car elle permet de mettre une image sur des mots.

Imaginons que trois amis vont au café. Le premier ne réfléchit même pas, et commande la première chose qu’il voit sur le menu, et va s’asseoir. Le deuxième, n’arrive pas à choisir, il n’est pas sûre qu’elle est la meilleure option, il laisse le troisième commander. Le troisième avait déjà fait une sélection dans sa tête avant d’arriver : pas de caféine après 14h. Il choisit donc une option qui lui convient. Le troisième finit finalement par prendre la même chose que le deuxième.

Si nous observons nos trois amis, on pourrait penser que le seul, le premier et le deuxième ont été efficaces. Mais en réalité, le premier n’ayant pas regardé le menu, fut déçu de voir qu’il avait un “café du jour” qu’il aurait pu prendre. Que pouvons-nous tirer de cette petite histoire ?

La sur-réflexion et l’impulsivité sont deux comportements qui peuvent être très nuisibles à notre bien-être émotionnel et mental. La sur-réflexion peut nous amener à remettre en question chaque décision que nous prenons, ce qui peut nous conduire à la procrastination et à l’inaction. D’un autre côté, l’impulsivité peut nous amener à prendre des décisions hâtives et à agir sans réfléchir aux conséquences.

L’idée est donc de trouver le juste milieu entre ces deux comportements. Mais comment y parvenir ?

  1. Il est important de comprendre pourquoi nous sommes poussés à utiliser ces comportements extrêmes. La sur-réflexion peut être liée à l’anxiété et à la peur de prendre des décisions erronées, tandis que l’impulsivité peut être liée à l’insécurité et au besoin de contrôler une situation. Prendre conscience de ces émotions cachées est un premier pas important pour trouver un équilibre.
  2. Une des options pour avoir accès à ces émotions sous-jacentes est de pratiquer la pleine conscience et l’auto-observation. La pleine conscience nous permet de prendre du recul et d’observer nos pensées et nos émotions sans les juger. Cela peut nous aider à identifier les moments où nous sommes en train de trop réfléchir ou d’être impulsifs. L’auto-observation consiste à se poser des questions sur nos comportements et nos motivations. Cela peut nous aider à comprendre pourquoi nous agissons d’une certaine manière et à trouver des moyens de modifier ces comportements.
  3. Enfin, il est essentiel d’apprendre à pratiquer la prise de décision consciente. Cela signifie prendre le temps de considérer toutes les options et les conséquences possibles avant de prendre une décision. Cela peut être difficile pour ceux qui ont tendance à être impulsifs, mais cela peut aider à éviter les erreurs coûteuses et les regrets à long terme. D’un autre côté, pour ceux qui ont tendance à trop réfléchir, il est important de ne pas trop s’attarder sur les détails et de ne pas laisser la peur de prendre une décision les paralyser.

Je peux comprendre que trouver le juste milieu peut paraître difficile… Mais c’est un défi qui en vaut la peine ! Imaginons, que grâce à ces efforts, nous améliorons notre bien-être émotionnel et mental. L’idée est que lorsque nous nous sentons bien, émotionnellement et mentalement parlant, tout ce qui nous entoure semble plus facile à vivre, à gérer, à comprendre. En pratiquant la pleine conscience, l’auto-observation et la prise de décision consciente, nous nous offrons la possibilité de trouver cet équilibre.

La vie est faite ainsi : équilibré. Dès lors qu’elle ne l’est plus, tout semble plus compliqué. Mais nous avons, tous, entre nos mains, la possibilité de rétablir cet équilibre. Le seul petit souci (qui n’en est pas vraiment un) est que cela nous demande un investissement, un engagement, une volonté.

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